Connaissez-vous Alexandre Jollien ? Ce philosophe et écrivain suisse, étranglé par le cordon ombilical à la naissance, est atteint d’un très lourd handicap… Ce qui ne l’a pas empêché de devenir un philosophe et écrivain de renommée internationale. Dans son « Petit traité de l’abandon », il nous propose un recueil de pensées « pour accueillir la vie telle qu’elle se propose ». A découvrir si ce n’est déjà fait 🙂
Extrait : « Ce n’est pas compliqué (…) Ne pas compliquer les choses. Ne rien surajouter quand les difficultés apparaissent. Sans les nier, il s’agit de retourner au réel, de voir que l’imaginaire, comme un cheval, s’emballe et empire la situation. Ce n’est pas compliqué, c’est finalement revenir à l’immédiat, au réel. Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que j’ai sous les yeux pour passer à l’action et calmer le mental ? Je me rends à la banque, je mets ma carte de crédit dans l’appareil et l’appareil l’avale. Ce n’est pas compliqué. Au lieu de me perdre en vaines critiques qui me conduiront inévitablement à remettre en cause le système bancaire tout entier, je pose un acte, je passe à l’action. Ce n’est pas compliqué : j’appelle le préposé aux cartes. Ce n’est pas compliqué : je me détends, je respire un moment. »
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