
Pourriez-vous prendre quelques minutes pour vous arrêter, vous poser, et identifier un moment agréable que vous avez vécu aujourd’hui ? « Un moment agréable, Françoise ? Mais je cours depuis que je me suis levé ! » Raison de plus pour porter délibérément son attention sur les « petits moments de bonheur » qui parsèment nos journées. Et encore faut-il pour cela les percevoir…
Recommençons donc…
Si vous parcourez votre journée, quels moments ont été source de plaisir ?
Même d’un petit plaisir : la saveur du café, la présence de votre conjoint, une musique, un parfum, un oiseau dans le jardin (je viens d’apercevoir un rouge-gorge 🙂 ), … Avez-vous pris conscience, alors, du plaisir procuré par ce moment ? Peut-être que oui, peut-être que non… Et maintenant, en vous remémorant ce souvenir, qu’en est-il ?
« Euh… dis Françoise… c’est bien beau tes histoires mais j’ai d’autres soucis à régler »… Car oui, les soucis, les choses désagréables, ça, nous les voyons bien. Et c’est aussi ce qui a permis à notre espèce de survivre et de se développer : identifier les dangers et réagir nous a évité de finir mangés par un tigre à dents de sabre ou écrasés par un mammouth… Avez-vous déjà listé les émotions que nous pouvons vivre ?… Vous êtes en train de le faire ?… Quelle est la proportion d’émotions agréables par rapport aux émotions désagréables ? Généralement, la liste des désagréables est bien plus longue que celle des agréables. Or, si objectivement et précisément, nous nous observons, force est de constater que, pour la majorité d’entre nous, il y a bien plus de choses qui vont bien, qui fonctionnent, que de choses qui coincent. A moins d’être en phase terminale d’une terrible maladie ou au bord du suicide, votre corps est actuellement largement en état de marche, vous a permis de vous lever ce matin, votre situation vous a autorisé à prendre un petit-déjeuner, vous avez des projets, des relations,… Autant de sources de « petits bonheurs ».
Autant de moyens de contrebalancer nos moments d’abattement, de découragement,… Ces petits bonheurs n’effacent en rien les désagréments que nous rencontrons (pas question ici de « je vais bien, tout va bien » 🙂 ). L’invitation est d’y prêter attention, de leur donner/rendre leur place, même lorsque le vent se lève sur nos vies. Une invitation à ne pas se laisser entraîner par ces bourrasques, à ne pas transformer un coup de vent en tempête, à ne pas sombrer dans la spirale du « rien ne va » et à nous alimenter à l’énergie de nos petits bonheurs respectifs. Nous ancrer.
Et si vous preniez le temps de vivre vos petits bonheurs ?
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