
Vous pratiquez la méditation ? Vous est-il déjà arrivé de vous dire que vous aviez « mal » médité ? Pas moyen de rester centré(e)… Les pensées qui partent dans tous les sens… L’envie de bouger… de faire autre chose… Mal ici… mal là… Pfff, c’était mieux hier…
Vous n’avez jamais essayé de méditer ? Ha non alors ! Penser à rien, voilà quelque chose qui n’est pas fait pour vous !
Comme si méditer, c’était ne penser à rien, comme si méditer, c’était être calme, l’esprit vide, la sérénité incarnée… Lorsque l’on parle de méditation, et plus spécifiquement de méditation de pleine conscience, on parle d’une pratique qui consiste à se rendre délibérément présent à l’expérience de l’instant. Ni plus, ni moins. Et cette expérience peut être les sons présents dans l’environnement, les pensées traversant notre esprit, les sensations naissant dans le corps…
L’une des méditations les plus connues est probablement
la méditation du souffle
Il s’agit dans ce cas de porter délibérément son attention sur son souffle, sur les sensations qu’il provoque en entrant et sortant de notre corps, du début à la fin de l’inspiration, du début à la fin de l’expiration, respiration après respiration. Percevoir l’air qui entre et l’air qui sort. Sans plus.
« Ben on s’en doute, ça, Françoise ! C’est là que ça coince : le souffle… le souffle… et puis… pffttt… parti le souffle… bonjour les pensées ! » Et c’est justement là que l’exercice prend tout son sens, c’est là que, comme le dit Jon Kabat Zinn, l’attention « se muscle ». Comme on peut le voir sur le schéma en début d’article, notre attention va avoir tendance à s’éloigner plus ou moins loin du souffle. Et nous allons nous en rendre compte, ce qui implique qu’à ce moment, nous serons conscients de cet éloignement; c’est à ce moment que nous allons reporter intentionnellement notre attention sur notre souffle. Une fois, dix fois, cent fois… Avec douceur, avec bienveillance… Autant d’occasions de travailler notre attention.
Pas question donc de méditation réussie ou ratée : peut-être certaines nous sembleront-elles plus agréables que d’autres… Tiens : un jugement… Tiens : une pensée… Le constater et revenir sur le souffle : encore une occasion de muscler son attention 🙂
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